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Israël–Belgique : des relations à repenser face à la situation en Palestine

L’Association belgo-palestinienne (ABP) appelle la Belgique à revoir en profondeur ses relations avec Israël. Pour l’organisation, il n’est plus acceptable de continuer les échanges diplomatiques, économiques ou académiques comme si de rien n’était, alors que la situation en Palestine continue de se détériorer.

Une position claire : ne plus fermer les yeux

Selon l’ABP, Israël viole depuis des années le droit international et les droits humains des Palestiniens, notamment à Gaza et en Cisjordanie. Face à cela, l’association estime que la Belgique ne peut plus garder une posture neutre. Elle appelle les autorités belges à conditionner leurs relations avec Israël au respect du droit international.

Des universités belges montrent l’exemple

En Belgique, certaines institutions ont déjà pris des mesures. L’Université d’Anvers a suspendu ses accords avec des partenaires israéliens liés à l’armée. L’Université libre de Bruxelles (ULB), de son côté, a mis en pause sa coopération avec Israël tant que les décisions de la Cour internationale de justice — qui a demandé à Israël d’empêcher un génocide à Gaza — ne sont pas respectées.

Une pression qui grandit

Cette demande de changement s’inscrit dans une dynamique plus large : dans plusieurs pays, des citoyens, des associations et des universités appellent leurs gouvernements à agir. L’objectif est clair : faire respecter les droits humains, même dans les relations internationales.

Une question politique et morale

La Belgique soutient officiellement une solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien. Mais pour l’ABP, cela ne suffit plus : elle demande des actions concrètes, comme la suspension de certaines coopérations, voire des sanctions ciblées.

EO / La Manchette

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